IA & Hermann Rorschach
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La même tech c'est vague. Les transistors sont-ils tous possédés aussi. La même clique c'est plus precis. *
J'ai rêvé d'Emmanuel et Brigitte. Je ne sais pas trop quelle interface a pu ainsi influencer mes songes. mais c'est déroutant. C'est vraii qu'elle est plutôt affable. -
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@Dave2000 ce film est vraiment bien (ouf)
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C' était en rapport avec la vidéo de @dada, Borgli (le réal) a quand même changé le nom de l' entreprise (tout en préservant un peu sa sonorité)
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Toute la série de Cobra se déroule dans un rêve artificiel aussi pour fuir sa vie dans son bureau
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@funge
Kewa ??? -
@Dave2000
Il est prolifique papy Cage dernièrement -
@dada l'anime franco japonais des annees 80
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@funge
Non mais oui je connais Cobra, c'est le fait que tu dises que tout se passe dans un rêve. J'avais pas capté ça perso à l'époque... -
@dada moi non plus je l'ai su plus tard
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@funge
Sympatoche, dans un autre style, j'aime bien cet album : -
@dada ha je reconnais pleins de samples mais je ne connaissais pas la source !
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Je vois ton message d'il y a trois jours.
La question de cet outil, c'est la même que celle qui se pose avec la domestication du feu, l'invention de l'épée, de la poudre noire ou de la maitrise des réactions nucléaires etc.
Est-ce que j'ai envie d'utiliser le feu pour faire de la poterie et cuire mes aliments ou est-ce que je préfère brûler le village voisin ?
Oui, les LLM sont des outils. Et comme tous les outils, ils peuvent être nuls à chier ou intéressants. Demander à ChatGPT d'écrire de la poésie c'est pas très intéressant en soi. Mais on peut s'en servir de façon créative ou comme un réel outil.
Si c'est pour générer des boomers traps en pagaille, aucun intérêt, je suis d'accord. Si c'est pour permettre d'expliquer, comme un prof patient, un concept qu'on n'arrive pas à saisir, c'est déjà plus intéressant.
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@L-Homme-Armé La persistance des sapiens à vouloir s' accorder la primeur de l' utilisation sur l' algorithme en le qualifiant d' emblé d ' "outil" serait comique si elle n' était pas aussi tragique.
Si un aveugle se casse parfois la binette car ses yeux ne voient rien, un voyant qui se bande les yeux VEUT l' accident.
Un outil n' utilise pas celui/celle qui s' en sert en premier lieu sinon ce n' est pas un outil et imaginer cette technologie comme un outil au service de l' humanité relève d' un degré de déni stratosphérique car nous vivons en plein sa toxicité et le bébé vient à peine d' apprendre à marcher ...
Si outil il y a il est très relativement entre les mains de quelques milliardaires et de leurs employés ingénieurs, certainement pas des populations.
Quant au "prof patient", oui, des petit(e)s ami(e)s patient(es) aussi, d' une patience débordant largement celle dont est capable un sapiens. Ca va être chaud pour un individu après tous ces profs et ces amis numériques patients d' affronter le caractère parfois chaotique, changeant, injuste et arbitraire des représentants de sa propre espèce non ? -
"Un outil n' utilise pas celui/celle qui s' en sert en premier lieu sinon ce n' est pas un outil et imaginer cette technologie comme un outil au service de l' humanité relève d' un degré de déni stratosphérique car nous vivons en plein sa toxicité et le bébé vient à peine d' apprendre à marcher ..."
Vous mélangez un peu tout.
Les LLM et l'IA ne se nourrissent pas de ce qu'on peut bien leur dire et leur raconter. Elles se nourrissent de tout internet tout simplement. C'est déjà assez vertigineux et effrayant comme ça.
Et à chaque fois que l'un de nous a rempli un de ces fastidieux Captcha, on a fait en sorte d'aider ce type de choses à se développer.
Et même là, alors qu'on écrit ici, on fournit encore de la matière pour la progression de tout ça.C'est un truc assez marrant à noter : le parallèle avec la série Hypérion de Dan Simmons. Dans cette série de bouquin de SF, des IA sentientes voient le jour et "scannent le cerveau humain" pour se développer. Et pour que les humains se fassent scanner en masse, elles développent un outil (en l'occurrence des portails permettant de voyager à travers l'espace) que l'humanité utilise en masse.
"Ca va être chaud pour un individu après tous ces profs et ces amis numériques patients d' affronter le caractère parfois chaotique, changeant, injuste et arbitraire des représentants de sa propre espèce non ?"
Sauf que là, on ne parle de l'extrême qui consisterait à ne se fier qu'à ce type d'outils. On parle d'applications concrètes et ponctuelles.
Typiquement : vous avez besoin de remplacer un AOP dans un ampli avec un brochage un peu bizarre, et vous n'avez pas quarante minutes à consacrer à éplucher des .pdf pour comparer des datasheet différents en regardant aussi des forums à la con. Et bien hop, vous pouvez avoir une synthèse de tous les APO à disposition. C'est juste un Google mieux foutu. -
@L-Homme-Armé oui Dave fait surtout référence aux modeles d'image propriétaires et aux systèmes d'identification. Le probleme du hardware aussi plus géneralement. C'est clair que sur ce point notre technologie n'est pas optimisée ni adaptée à la puissance de calcul nécessaire. Mais je viens de voir Aberkane tout excité par la puce quantique Microsoft avec son million de qubit
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Grosse fatigue sur le Net - Regarder le documentaire complet | ARTE
Un homme allongé dans son lit, éclairé par la lumière bleue de son téléphone portable, fait défiler des animaux domestiques mignons, des articles d'opinion indignés et des images obsédantes provenant des points chauds de la planète - et il ne ressent absolument rien. Avec humour, le réalisateur David Borenstein parcourt le monde pour enquêter sur la gravité de la situation.
ARTE (www.arte.tv)
Un homme allongé dans son lit, éclairé par la lumière bleue de son téléphone portable, fait défiler des animaux domestiques mignons, des articles d'opinion indignés et des images obsédantes provenant des points chauds de la planète - et il ne ressent absolument rien. Avec humour, le réalisateur David Borenstein parcourt le monde pour enquêter sur la gravité de la situation.
Être dominé par des émotions débridées – frustration, peur, excitation ou enthousiasme –, créées de toutes pièces et dont le mécanisme nous échappe, ou, pire encore, ne rien ressentir, sinon un engourdissement généralisé : qu’est-ce qui se passe en nous lorsque nous scrollons indéfiniment sur nos smartphones ? David Borenstein, habitué des prestigieux festivals documentaires, l’a remarqué chez lui et chez tant de gens de son entourage : le temps croissant passé sur Internet, les réseaux sociaux et autres applis semblent être en train de dérégler sérieusement nos états émotionnels. Ce phénomène serait-il le fruit d'intentions conscientes, et si oui, qui en sont les instigateurs et qu'ont-ils à gagner à manipuler ainsi nos affects ? Et quelle est l’authenticité de ces émotions artificiellement façonnées par écrans interposés ? Le journaliste part en quête de réponses en rencontrant en personne celles et ceux qui sont aux manettes.Aliénation
Un "troll" américain, qui s'amuse à titiller des inconnus pour susciter chez eux colère et frustration ; une influenceuse employée dans une "usine à streameuses" à Shanghai exhortée à créer chez ses abonnés un attachement proche de l'amour ; une chirurgienne macédonienne qui, pour mettre du beurre dans les épinards, produit à la chaîne des infox bientôt gobées par des internautes à l’autre bout de la planète… Dans cet essai documentaire aussi personnel qu’alarmant sur la morale qui anime une bonne partie du Web, le réalisateur nous interroge : de celui qui manipule et celui qui est manipulé, lequel est finalement le plus aliéné ?Documentaire vraiment intéressant
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Vous mélangez un peu tout.
Pour situer je ne suis pas ingénieur/technicien et je ne parle ici que de technologie algorithmique.
Les LLM et l'IA ne se nourrissent pas de ce qu'on peut bien leur dire et leur raconter. Elles se nourrissent de tout internet tout simplement. C'est déjà assez vertigineux et effrayant comme ça.
Vous conviendrez que ça revient au même, ce qui était écrit dans l' encyclopédie Universalis se retrouve sur Wikipedia. Les IA se nourrissent ? Si on veut mais en 2004 ce sont les patrons de Google qui ont décidé de numériser toute la littérature du monde (dont une partie conséquente soumise aux droits d' auteur piétinés au nom de la circulation libre de la connaissance - libre et Google - une erreur s' est glissée dans cette image ... ), pas leurs algos.
"Ca va être chaud pour un individu après tous ces profs et ces amis numériques patients d' affronter le caractère parfois chaotique, changeant, injuste et arbitraire des représentants de sa propre espèce non ?"
Sauf que là, on ne parle de l'extrême qui consisterait à ne se fier qu'à ce type d'outils. On parle d'applications concrètes et ponctuelles.
Votre point de vue, comme celui de Funge me fait penser à celui des "pharmaciens", les personnes qui ont adopté la pensée de Bernard Stiegler et son idée de "pharmakon" quant aux algos ou plus largement au numérique.
L' idée qu' un poison est aussi un remède.
Je partage cette idée cependant ça parait bien naïf de penser que cette technologie et ses bienfaits potentiels ne seront pas accompagnés de la privation de toute liberté dans les populations.
Ensuite c' est une question de valeurs, qui aimerait vivre en sécurité (du moins dans sa parfaite illusion rassurante) mais sous contrôle total ? Probablement beaucoup de monde non ? -
@Dave2000 a dit dans IA & Hermann Rorschach :
Si on veut mais en 2004 ce sont les patrons de Google qui ont décidé de numériser toute la littérature du monde
C'est même pire que ça en vrai. Ce genre de boite s'est même servi de plateforme semi-légales comme Z-lib pour récupérer de la donnée en masse.
Et quand on voit comment, à quelques années d'écart, le gouvernement des USA est allé emmerder Aaron Swartz (jusqu'à le pousser au suicide) pour quelques Go de données, c'est juste absurde."Je partage cette idée cependant ça parait bien naïf de penser que cette technologie et ses bienfaits potentiels ne seront pas accompagnés de la privation de toute liberté dans les populations."
Pour moi, ça c'est vraiment une question très différente. C'est la continuité de la question précédente, mais c'est pas du même ordre pour autant. Pour faire une analogie : quand Volta, Von Kleist, Tesla et bien d'autres bossent sur l'électricité, ils ne se doutent pas (et ne pourraient même pas imaginer) que leur recherche serait les briques fondatrices de ce qu'on va retrouver dans les tasers des flics qui électrisent des gens à tout va.
Eux, ils bossent sur l'électricité, ils imaginent des applications et in fine, on finit par créer des tasers. Mais leur recherche initiale, elle est dénuée de malice et de volonté de contrôle de qui que ce soit.Il en va un peu de même pour les LLM et l'IA. Je suis le premier opposé à la reconnaissance algorithmique et aux diverses conneries sécuritaires qui émergent un peu partout. Pour autant, le problème c'est pas l'outil, c'est ce qu'on en fait.
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Je ne savais pas pour Google et Z-lib, décidemment d' immenses démocrates et gardiens de la connaissance.
Sinon j' entends l' argument, ce n' est pas Einstein qui a mis au point la bombe atomique mais le projet Manhattan dirigé par Bob Oppenheimer à Los Alamos qui s' est servi de la relativité générale pour fabriquer Big boy et Fat man avant d' éradiquer Hiroshima et Nagasaki. Ensuite il y a la "bonne utilisation", les centrales ! Avec au milieu Tchernobyl, Fukushima et des centaines d' autres réacteurs sur le point de rendre l' âme et que personne ne souhaite démanteler car il n' y a pas beaucoup de profit à générer en échange du traitement de millions de tonnes de béton irradié ...
Cela dit que ce soit l' atome ou l' algo, les deux technologies ont un pouvoir de destruction intrinsèque phénoménal et jusqu' à preuve du contraire, tout pouvoir qui s' est trouvé dans les mains de l' espèce sapiens a été utilisé. En d' autres termes, la pomme est livrée avec le ver et la "sagesse" et le "libre arbitre" de l' humanité ne sont rien en regard du pouvoir démesuré que procurent ces technologies et de l' avidité pour ce pouvoir qui anime certain(e)s représentant(e)s dirigeants de l' espèce.
Pour terminer j' espère que vous avez raison, que Bernard Stiegler a raison lui aussi mais sincèrement je ne le sens pas du tout.